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Interview : L’univers gouaché de L’Oiseau Parapluie

Sous le pseudonyme poétique de Ravendraw, aussi connue sous le nom de L’Oiseau Parapluie, se cache Manon Vaudchamp, une talentueuse illustratrice carolomacérienne de 28 ans.

Inspirée par les univers geek et la culture nippone, elle façonne des mondes colorés où se mêlent l’imagination et la finesse d’un trait propre à son style personnel. Originaire de Charleville-Mézières, la jeune artiste a accepté de se confier à notre association boulonnaise le temps d’un échange exclusif, pour partager avec vous sa passion, son parcours et ses inspirations.

Bonjour Manon, enfin je veux dire, bonjour L’oiseau parapluie ! Pour commencer, peux-tu te présenter ?

Bonjour, moi c’est Manon Vaudchamp, j’ai 28 ans (à l’heure où elle répond à notre interview) et je suis illustratrice. Comme vous l’avez compris, mon nom d’artiste est l’oiseau parapluie !

Que signifie ton pseudo d’artiste ? Et pourquoi peut-on te retrouver sous le nom de Ravendraw également ?

C’est une histoire assez drôle, lors d’un jeu de rôle pendant une soirée entre amis on devait se donner des surnoms avec un nom d’animal et un objet, un ami a choisi que je serai “l’oiseau parapluie”. J’ai trouvé ça très poétique et j’ai gardé l’idée dans un coin de ma tête pour en créer un personnage, chose que j’ai faite par la suite et aujourd’hui j’utilise ce nom comme nom d’artiste !

Sur Instagram mon nom est “ravendraw” car au début quand je me suis lancé sur les réseaux sociaux je n’étais pas sur d’avoir envie d’écrire l’oiseau parapluie partout et « Raven » en anglais signifie corbeau et le personnage de l’oiseau parapluie est un corbeau alors j’y ai vu du sens, mais je me rends bien compte maintenant que c’est plutôt perturbant, j’ai donc ajouté l’oiseau parapluie à mon nom dans ma bio, ahah.



Qu’est-ce qui a suscité ton intérêt pour l’art ? Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer dans le domaine créatif ?

Ça a toujours fait partie de ma vie. Le dessin m’accompagne au quotidien depuis l’enfance, je dirai, dans tout ce que j’ai fait jusqu’ici, j’ai toujours eu besoin de création, que ça soit dans mes études ou expérience professionnelle. C’est tout naturellement que l’envie de devenir illustratrice est venue à moi.

Peux-tu nous parler un peu de ton univers ? Pourquoi la gouache et pas un autre médium ?

Mon univers est inspiré de l’univers de l’Asie, du Japon généralement, mais aussi des mangas. Le tout avec beaucoup de couleurs. Avant de me focaliser sur la gouache, j’ai essayé de nombreux médiums. J’ai longtemps utilisé les feutres à alcool par exemple, mais à force d’essayer de nouvelles choses, j’ai fini par essayer la gouache et c’est devenu une évidence. Ça rassemble tout ce que je recherche, les couleurs intenses et le trait du pinceau.

Peux-tu nous décrire ta façon de travailler ? (méthode, quand dessines-tu,…)

Cela dépend du dessin, mais en général pour éviter d’abîmer mon papier en gommant, je réalise souvent mes croquis au propre sur ma tablette. Ensuite, je l’imprime et je le repasse au crayon sur mon papier avec une table lumineuse avant de passer directement à la gouache.

En général, je dessine l’après-midi et en fin de journée sur ma tablette. Ça m’arrive même le soir dans mon canapé, par contre, une chose est sure, je suis moins créative le matin. 

Comment te viennent les idées ?

Tout peut être inspirant, ce que je regarde à la TV, ce que j’écoute comme musique, les autres artistes sont aussi une grande source d’inspiration.

Ah tiens, en parlant d’artistes qui t’inspirent : Quelles sont tes sources d’inspiration, pourrais-tu citer deux/trois artistes ou personnes que tu admires ?

Je suis très fan du travail de Sibylline Meynet, qui a un univers reconnaissable entre tous et qui travaille aussi à la gouache. J’ai quelques-uns de ses prints chez moi. J’aime également le travail de Maylee sur instagram. Chaque nouvelle illustration est vraiment incroyable.

Petite question : Que dessinais-tu quand tu étais plus jeune ?

À l’adolescence, j’ai fait beaucoup de réalisme, au crayon et au fusain. C’est vers la 20taine que j’ai commencé à avoir envie de reproduire mes personnages de manga préférés, ce qui est totalement à l’opposé du réalisme.

As-tu des projets en cours ? Si oui, peux-tu nous dire quelques mots sur tes prochains projets ?

Oui, j’ai toujours des projets en cours, ahah. La fin de l’année est même assez chargée, les idées ne manquent pas. Le prochain projet personnel que j’ai hâte de commencer sera une illustration regroupant des versions modernes de potions magiques. Par exemple, j’ai prévu d’y intégrer une potion pour détecter les redflag ou encore, une autre pour booster la confiance en soi. Ça change un peu de ce que je propose actuellement, mais j’avais envie de diversifier ma proposition.

Est-ce que tu vas dessiner notre mascotte « Boulogne Man » dans ton style ? Parce qu’on aimerait beaucoup voir ta version !

Ce n’est pas prévu pour l’instant mais si le temps me le permet pourquoi pas ! (Ndlr. : On espère la voir un jour !)

As-tu un message ou des remerciements à partager avec nous ?

D’abord, je tenais à vous remercier de m’avoir proposé cette interview et merci à tous ceux qui me liront ça me touche toujours beaucoup !

Seras-tu présentes à la Boulogne Geek Festival 2025 ?

Oui, j’y serai et j’ai hâte de vous y retrouver !


Cher lectrice, cher lecteur, on vous invite à laisser un commentaire sous cet article si cela vous tente ou si vous avez d’autres questions à poser à L’oiseau Parapluie !


Dans tous les cas, vous pourrez retrouver L’oiseau Parapluie à la 3ème édition de la Boulogne Geek Festival, alors n’hésitez pas à prendre vos billets pour venir la rencontrer exceptionnellement les 11 et 12 octobre prochain à Boulogne-sur-mer !

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On termine cette interview avec un des derniers réels de L’oiseau Parapluie. N’hésitez pas à suivre son travail sur les réseaux !

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